tag:blogger.com,1999:blog-7063316548681283127.post3874979754821865440..comments2023-08-06T10:18:24.958+02:00Comments on BS-Initiative: Fiscalité correctrice et taxe pigouvienneUnknownnoreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-7063316548681283127.post-67842852736420416532008-08-10T18:20:00.000+02:002008-08-10T18:20:00.000+02:00Concernant l'exemple de Coase que j'ai daté de 199...Concernant l'exemple de Coase que j'ai daté de 1997, je m'en suis remis naïvement à mes sources, je vais corriger l'article.<BR/><BR/>Je ne parviens pas à faire le rapprochement entre double dividende et règle de Tinbergen. Dans le billet, j'évoque une partie de ce double dividende à savoir une fiscalité environnementale pour intégrer les effets externes environnementaux. J'ai pu lire que la notion de double dividende pouvait impliquer une croissance des emplois sur le marché du travail. J'ai vaguement évoqué cette situation en parlant d'une "modification des prix relatifs entre les biens". En faite il s'agit plutôt d'un cas que d'une définition puisque la proposition visait à montrer qu'en utilisant les taxes récoltées, on pouvait alléger les cotisations sociales et ainsi le coût du travail. Donc deux remarques. Le principe de Tinbergen s'appliquerait ici dans le cas d'une politique fiscale (taxes environnementales) ex-ante et d'une politique de l'emploi (baisse des cotisations sociales sur le salaire brut d'un salarié) ex-post qui convergerait à augmenter l'emploi. Est-ce juste ou peut-on le voir par d'autres exemples? Seconde remarque, la modification des prix relatifs des biens ne s'appliquerait que si cette taxe environnementale est appliquée au facteur capital ou à la consommation directement. La hausse des coûts de production impliquerait une hausse des prix des biens produits et proposés par l'entreprise. Ainsi, malgré une possible baisse de l'emploi et donc une plausible hausse du pouvoir d'achat global des consommateurs (par une propension marginale à consommer des anciens outsiders devenus insiders consentant un salaire légèrement supérieur au SMIC), la hausse des prix des biens compenserait les gains perçus par les nouvelles embauches. Au final le double-dividende n'aurait plus d'intérêt. Des études de l'OCDE l'ont justifié dans un rapport datant de 1994. Ce rapport va d'ailleurs plus loin en posant de nombreuses conditions à l'efficacité de la taxation ici pigouvienne. L'impact évoluerait différemment si le pays a déjà adopté ou non des réglementations pour protéger l'environnement (Fullerton et Metcalf) . Aussi, des problèmes en compétitivité se poserait selon le degré d'ouverture du pays: une fiscalité sur l'offre induirait des coûts d'ajustements sectoriels notamment dans les plus réactifs à la taxation de l'énergie. Enfin on peut aussi évoquer les modes de coordination internationale qui peuvent faciliter une politique de taxation envers les pays producteurs d'énergie et exportant leur production vers la zone euro par exemple. Ceci peut constituer un nouvel argument pour la mise en place d'une fiscale commune et plus homogénéisée au sein de l'UE.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7063316548681283127.post-70649343704547755722008-08-10T15:14:00.000+02:002008-08-10T15:14:00.000+02:00Juste une petite correction dans l'article... Le t...Juste une petite correction dans l'article... Le théorème de Coase -qui n'est pas de coase mais de Stigler- fut énoncé par lui la première fois en 1966!!!En aucun cas en 1997...sachant que tout ce qui est protocole de Kyoto qui s'appuie la dessus est depuis longtemps dans les carton et que des lois américaines sur les rejets de SO² responsable des pluies acides et de la mort des conifères datent des années 1970.<BR/><BR/>Concernant les histoires de taxes pigoviennes je me suis toujours demandé plusieurs trucs... premièrement, la taxe c'est bien car ça fait rentrer du pognon ...et la taxe c'est bien car ça diminue les rejets de polluant... Le probleme c'est que le premier objectif ne se concilie pas trop avec le second. Puisque qu'il faut ne pas diminuer les polluants pour continuer à taxer alors que si la taxe est incitative on parvient à réduire les polluant (objectif 2 atteint) mais on ne fait plus rentrer de sous dans les caisses... C'est le fameux problème du double dividende... qui est finalement un nom que l'on a donné à la règle de Tinbergen (1952) pour les problème environnementaux (pour deux objectifs il faut deux politiques)...<BR/><BR/>Un second problème et je suis en train d'écrire un article là dessus c'est sur l'efficacité des règles et mesures formelles en matière de politique environnementale. Si l'on regarde les pays en fonction de leur sévérité environnementale, certes on voit une corrélation avec les rejets de polluant (même si la relation n'est pas linéaire) mais une autre question est celle de leur efficacité à réduire les accidents portant atteinte à l'environnement. La dessus on voit clairement que la relation n'est pas établi puisque des pays comme le Danemark ont connu des accidents de niveaux 6 sur l'échelle européenne des accidents comme des pays à moindre sévérité (Russie, Chine...)...<BR/>Finalement, la taxe, la règle et autre outils de contrôle formel semble inefficace à éviter l'accident majeur selon des travaux personnels en cours...<BR/><BR/>Une dernière réflexion est la non prise en compte par les économistes de marchés informels ou de systèmes de valeur encastré... Je m'explique, on dit souvent que le pollueur doit être le payeur et qu'une taxe permet au marché d'internaliser une externalité...Mais, quand je vais faire un tour dans les agence immobiliaire je vois clairement que le marché arrive à prendre en compte la probabilité d'externalité (cf les maisons à coté de Tricastin qui ont du bien baisser cet été -à vérifier-) par le système de prix du terrain, mais aussi via un système d'assurance (les propriétaires s'assure à présent des risques de crash d'avion sur leur appartement)...Finalement, il semble que progressivement le marché se crée des institution des agents permettant de prendre en compte les probabilités externalités et donc instaurer une taxe pigovienne dans ce cadre n'est qu'une amorce de solution puisque les assurances commencent à faire payer des risques futures aux entreprises ou des provisions (si les sociétés s'assurent par elle même contre les risques en provisionnant) au lieu de payer des "autres taxes" (à l'Etat) (cf compte de résultat). Des travaux de ce type sont en cours à l'université de montpellier I.Anonymousnoreply@blogger.com