Une explication microéconomique simplifiée sur la baisse de la taxation du prix de l’essence.

La baisse de la taxation du prix de l’essence doit s’expliquer en posant au préalable la particularité du marché. Ce dernier donne lieu à une offre inélastique à la demande (non sensible aux fluctuations du nombre de consommateur et aux quantités qu’ils peuvent attendre). Des quotas de barils quotidiens étant fixés, il n’est pas possible pour l’offre (aux entreprises) de proposer une autre quantité que celle correspondant à l’équilibre E.

La baisse de la taxation, soit des prélèvements de l’Etat, devrait donner en N une baisse du prix (en période N). Il est envisageable que la baisse de la taxation incite les consommateurs à augmenter leur demande et ce proportionnellement à la baisse des taxes.
En N+1, cette hausse de la demande ne peut être satisfaite par l’offre qui va donc augmenter ses prix (période N+1). Cette augmentation des prix sera identique à la diminution des taxes (surface T en orange) et ce afin que la demande égalise l’offre.

La diminution des taxes n’est donc pas profitable aux consommateurs puisque l’offre est rigide. Et ce qui passe pour une promesse électorale, par le politique, n’est en faite qu’une illusion sur le surplus potentiel de bénéfice (surface jaune du G2) des compagnies pétrolières.