Les réparations ont induit 3 problèmes : un déficit de la balance des paiements, un déficit du budget de l’Etat et une récession.
Le déficit de la balance des paiements, en régime de change fixe, a induit une balance des transactions courantes différente de l’opposé des mouvements de la balance des capitaux (modèle en économie ouverte de Mundell-Fleming- 1963) et déficitaire d’où une dépréciation du mark. La dépréciation induit une hausse des prix des importations et une hausse généralisée des prix à importation constant. Cette hausse des prix nécessite une indexation des salaires d’où une croissance de la rémunération des facteurs de production supérieure à l’augmentation de leur productivité : c’est l’inflation par les coûts.
Le déficit du budget de l’Etat a nécessité un financement par la création monétaire d’où un gonflement de la masse monétaire et une inflation. Deux explications sont possibles. Si la dichotomie entre sphère monétaire et réelle est supposée alors il est possible que la variation à la hausse des prix n’ait pas été proportionnelle à celle de la masse monétaire (TQM - Fisher). En prolongement les anticipations rationnelles (Barro, Lucas, Sargent) montrent que les entreprises, anticipant une hausse des prix, ont relevé leur prix des biens et services qu’elles offraient. Cette situation traduit une perte de légitimité, de confiance et de bienveillance envers l’Etat de la part des agents économiques. Si la dichotomie entre les sphères réelles et monétaires n’est plus considérée alors l’inflation par le gonflement de la masse monétaire s’expliquerait par un taux de croissance de la masse monétaire inégale au taux de croissance de la production réelle à long terme (Friedman, Patinkin). L’inflation a donc affecté les comportements des agents économiques mais aussi aggravée le déficit de la balance des paiements conduisant à une dépréciation « interne » et « externe » de la monnaie. C’est l’inflation par la monnaie.
La récession résulte d’une action publique trop axée sur l’emploi pour réduire le chômage et qui a conduit à un accès au crédit trop facilitée, d’où une augmentation de la masse monétaire. De plus l’occupation de la Ruhr, la désorganisation économique et la chute de la production ont accentuée la conjoncture.
Ces trois problèmes interviennent sur un élément commun : le comportement des agents économiques. Les ménages se débarrassent des emprunts d’Etat pour acheter des devises ou des biens réels. Les entreprises ne rapatrient pas les devises des exportations. Le gouvernement laisse volontairement aller les tendances inflationnistes pour alléger la dette des réparations. Enfin, les banques commerciales créent d’autant plus de monnaie que les crédits affluent.
Le déficit de la balance des paiements, en régime de change fixe, a induit une balance des transactions courantes différente de l’opposé des mouvements de la balance des capitaux (modèle en économie ouverte de Mundell-Fleming- 1963) et déficitaire d’où une dépréciation du mark. La dépréciation induit une hausse des prix des importations et une hausse généralisée des prix à importation constant. Cette hausse des prix nécessite une indexation des salaires d’où une croissance de la rémunération des facteurs de production supérieure à l’augmentation de leur productivité : c’est l’inflation par les coûts.
Le déficit du budget de l’Etat a nécessité un financement par la création monétaire d’où un gonflement de la masse monétaire et une inflation. Deux explications sont possibles. Si la dichotomie entre sphère monétaire et réelle est supposée alors il est possible que la variation à la hausse des prix n’ait pas été proportionnelle à celle de la masse monétaire (TQM - Fisher). En prolongement les anticipations rationnelles (Barro, Lucas, Sargent) montrent que les entreprises, anticipant une hausse des prix, ont relevé leur prix des biens et services qu’elles offraient. Cette situation traduit une perte de légitimité, de confiance et de bienveillance envers l’Etat de la part des agents économiques. Si la dichotomie entre les sphères réelles et monétaires n’est plus considérée alors l’inflation par le gonflement de la masse monétaire s’expliquerait par un taux de croissance de la masse monétaire inégale au taux de croissance de la production réelle à long terme (Friedman, Patinkin). L’inflation a donc affecté les comportements des agents économiques mais aussi aggravée le déficit de la balance des paiements conduisant à une dépréciation « interne » et « externe » de la monnaie. C’est l’inflation par la monnaie.
La récession résulte d’une action publique trop axée sur l’emploi pour réduire le chômage et qui a conduit à un accès au crédit trop facilitée, d’où une augmentation de la masse monétaire. De plus l’occupation de la Ruhr, la désorganisation économique et la chute de la production ont accentuée la conjoncture.
Ces trois problèmes interviennent sur un élément commun : le comportement des agents économiques. Les ménages se débarrassent des emprunts d’Etat pour acheter des devises ou des biens réels. Les entreprises ne rapatrient pas les devises des exportations. Le gouvernement laisse volontairement aller les tendances inflationnistes pour alléger la dette des réparations. Enfin, les banques commerciales créent d’autant plus de monnaie que les crédits affluent.
bonjour,
RépondreSupprimercomment peut-on parler de dépréciation en changes fixes ?
En change fixe, une dépréciation résulte d'une situation où la demande de monnaie domestique diminue du fait d'une hausse de la demande de monnaie étrangère (devises). Il faut bien avoir en tête qu'un change fixe n'impose pas un change strictement fixe; il peut s'agir de marges de fluctuations au-delà desquelles on considère qu'une monnaie est dépréciée , ce qui va entraîner une BTC déficitaire donc un rachat de la monnaie domestique par la banque centrale; afin de réajuster la parité. Et si les déséquilibres persistent alors il y a dévaluation.
RépondreSupprimerDonc pour résumer:
BTC déficitaire --> renchérissement des importations (inflation) --> dépréciation de la monnaie --> intervention banque centrale --> déséquilibre persistant: dévaluation